Les barrières infra-rouge sont-elles dépassées ?

source image : blog-alarme.com

Dans les années 2000, les barrières infra-rouge ont connu en France un succès incontestable dû à plusieurs facteurs : 

  • Faible performance des caméras extérieures
  • Prix très élevé des caméras thermiques uniquement militaires
  • Budget important dans la sécurité
  • Crédibilité d’un fabricant français, innovant et réactif
  • Interfaçage simple avec la supervision vidéo par contacts secs
  • Pas d’autres solutions pour la surveillance des issues (Portails coulissants)

Mais aujourd’hui, la donne a changé :

  • Les caméras extérieures sont devenues de plus en plus performantes
  • Les caméras thermiques ont été déclinées en version industrielle
  • Les budgets se sont tendus et les entreprises recherchent un coût complet le plus bas possible
  • Les fabricants se sont multipliés et la technologie infra-rouge est banalisée
  • Les logiciels de supervision vidéo se sont développés
  • apparition sur le marché de scanner laser de portée 25m

Les solutions à barrières infra-rouge présentent plusieurs inconvénients :

  • nécessité de créer des embases en béton faisant intervenir différents corps de métier et tirages de câble
  • impossibilité de donner une localisation de l’intrusion précise, des zones de 100 m ne sont plus satisfaisantes pour la levée de doute vidéo
  • Coût matériel et surtout de maintenance élevé (nettoyage des capots, entretien des espaces verts, vérification des alignements, échange des batteries, etc.)

Si on peut légitimement s’interroger sur le devenir des barrières infra-rouge, il faut reconnaître qu’elles peuvent s’avérer encore utiles pour des cas spécifiques :

  • Derrière les clôtures qui sont adjacents d’un trottoir d’une voie publique
  • En haut des murs qui ne sont pas équipés de clôture ou concertina
  • entre bâtiments ou pour créer des zones immatérielles de plus de 30 m

En conclusion, si les barrières sont encore utiles dans des cas très précis, leur utilisation n’est plus une généralité. On privéligiera la détection sur clôture avec un câble détecteur permettant de créer des zones de 10 à 20m; le détecteur laser pour les portails , les caméras thermiques pour des zones sans clôtures ou Atex ou en confirmation d’autres technologies pour des sites très sensibles.

Victoire haut la main de FlexZone


Découvrez comment le câble détecteur  Flexzone remporte haut la main le test comparatif face à la technologie de détecteurs câblés 


image : chez-smash15195.com

Le Test comporte plus de 80 points de comparaison, dont voici les 10 plus différenciant :

FlexzoneDétecteurs
câblés
Flexzone
vs
Détecteurs
précision 
100 m
90
sous cellules 
40 capteurs +++
nombre zonesillimité128 zones+++
largeur
panneau
1m102m50+++
nbre boîtiers
/600 m
13+++
Hygrométrie100 %non précisé+++
Indice
protection
IP66IP55+++
Autosurveillance
câble
ouinon+++
protocole
interface
Propriétaire 
sécurisé
Modbus
non sécurisé
+++
réglage
sensibilité
par zonepar capteur+++
Prix complet optimisé
par zone
temps de réglage
/ capteur
+++

Vous trouverez ci-dessous le document complet :

Benchmark FlexZone vs detecteurs cables

Le toit, 5ème façade oubliée

Une vue du ciel d’une zone logistique montre la surface de toits. Trop souvent oubliés, les toits sont la 5ème façade d’un bâtiment et ne sont généralement pas protégés.

Les barrières hyperfréquences permettent de sécuriser le pourtour d’un toit. Avec dans un boitier réduit, elles peuvent être facilement fixées au dessus de l’acrotère avec des mats fixés en applique; à préférer aux barrières infrarouge car elles ont moins de prise au vent, sont plus faciles à aligner et sont moins sensibles aux oiseaux

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