Dans ce document les differentes technologies de protection perimetriques sont passees au crible selon des criteres techniques ou utilisateur. Un graphique de type radar permet de faire la synthese de chaque technologie
En fin de document, sont abordees les tendances du marche et les recommandations
Envoi de ce document par simple demade par mail : perimetrique(arobase)gmail.com
Ayant suivi la formation France Chimie N2, je peux réaliser une analyse de risque, redaction du plan de prevention, encadrer une équipe et établir les Autorisations de Travail sur les sites Seveso.
La détection de chocs sur clôture apporte de nombreux avantages face aux caméras jour/nuit ou thermiques. Certains clients mixent ces technologies pour renforcer leur sécurité et on ne peut que leur donner raison. Aucun système n’est parfait.
Lisez ce document et vous serez surpris de voir tous les points positifs fruit de mon expérience sur sites.
En complément de la détection sur les panneaux de clôture verticaux, il est possible d’effectuer une détection dans le bavolet l’ajout d’une barrette inox conçue sur mesure et permettant de solidariser les 3 ou 4 rangs de ronce.
Cela nécessite un niveau supplémentaire de détection, généralement les 2 niveaux sont traités par 2 sections de câble différentes car les paramètres de détection diffèrent.
Et ils ont bien raison, car la technologie de détection acoustique présente de nombreux inconvénients :
1 seul réglage de sensibilité pour une branche de 200m
détection sur une plage de fréquence de 100 à 400 Hz
perturbations par les bruits extérieurs : pluie , etc
Aucune possibilité de créer des zones précise de levée de doute vidéo
Fort de ce constat Senstar a développé une nouvelle technologie de détection de chocs basée sur la création d’un balayage hyperfréquence FlexZone. Cette technologie permet
3 réglage par segment à partir de 1m10
détection sur une plage de fréquence de 10 à 40Hz
Immunité contre les bruits extérieurs
création de zone de levée de doute en moyenne de 10 m
FlexZone présente des performances uniques sur le marché :
précision de détection à moins de 3 m
probabilité de détection de 95% avec indice de confiance de 95%
Dans les années 2000, les barrières infra-rouge ont connu en France un succès incontestable dû à plusieurs facteurs :
Faible performance des caméras extérieures
Prix très élevé des caméras thermiques uniquement militaires
Budget important dans la sécurité
Crédibilité d’un fabricant français, innovant et réactif
Interfaçage simple avec la supervision vidéo par contacts secs
Pas d’autres solutions pour la surveillance des issues (Portails coulissants)
Mais aujourd’hui, la donne a changé :
Les caméras extérieures sont devenues de plus en plus performantes
Les caméras thermiques ont été déclinées en version industrielle
Les budgets se sont tendus et les entreprises recherchent un coût complet le plus bas possible
Les fabricants se sont multipliés et la technologie infra-rouge est banalisée
Les logiciels de supervision vidéo se sont développés
apparition sur le marché de scanner laser de portée 25m
Les solutions à barrières infra-rouge présentent plusieurs inconvénients :
nécessité de créer des embases en béton faisant intervenir différents corps de métier et tirages de câble
impossibilité de donner une localisation de l’intrusion précise, des zones de 100 m ne sont plus satisfaisantes pour la levée de doute vidéo
Coût matériel et surtout de maintenance élevé (nettoyage des capots, entretien des espaces verts, vérification des alignements, échange des batteries, etc.)
Si on peut légitimement s’interroger sur le devenir des barrières infra-rouge, il faut reconnaître qu’elles peuvent s’avérer encore utiles pour des cas spécifiques :
Derrière les clôtures qui sont adjacents d’un trottoir d’une voie publique
En haut des murs qui ne sont pas équipés de clôture ou concertina
entre bâtiments ou pour créer des zones immatérielles de plus de 30 m
En conclusion, si les barrières sont encore utiles dans des cas très précis, leur utilisation n’est plus une généralité. On privéligiera la détection sur clôture avec un câble détecteur permettant de créer des zones de 10 à 20m; le détecteur laser pour les portails , les caméras thermiques pour des zones sans clôtures ou Atex ou en confirmation d’autres technologies pour des sites très sensibles.
Une vue du ciel d’une zone logistique montre la surface de toits. Trop souvent oubliés, les toits sont la 5ème façade d’un bâtiment et ne sont généralement pas protégés.
Les barrières hyperfréquences permettent de sécuriser le pourtour d’un toit. Avec dans un boitier réduit, elles peuvent être facilement fixées au dessus de l’acrotère avec des mats fixés en applique; à préférer aux barrières infrarouge car elles ont moins de prise au vent, sont plus faciles à aligner et sont moins sensibles aux oiseaux